Les deux pièces de cette semaine ont une histoire particulière, je vous invite à découvrir ce contexte ainsi que leur processus de fabrication dans cet article ! 🤎
TISIPHONE

Pour comprendre cette pièce et surtout le nom qui lui a été donné, il faut revenir un instant au thème de la collection de ce mois de février : Perséphone.
Dans la mythologie grecque, il n’existe pas de lien particulier entre les personnages de Tisiphone et de Perséphone, si ce n’est leurs noms qui sonnent assez similaires. Voici comment je les ai reliés d’une façon peut-être surprenante :
Tisiphone est l’une des trois Erinyes (ou “Furies”) qui vivent dans le monde sous-terrain. Elles représentent souvent la vengeance dans la mythologie grecque.
Dans une version parallèle à cette mythologie, j’utilise l’esprit de Tisiphone pour posséder Perséphone, lui donnant ainsi la force et le courage de se venger d’Hadès, son ravisseur. Ainsi, elle parviendra à se libérer des enfers qui l’emprisonnent et à reprendre le contrôle de sa vie.
➡️ Comment j’ai traduis cette vision en une coiffe
Le choix de réaliser une coiffe et pas un autre type de création n’est pas anodin, une coiffe est aussi une couronne, symboliquement véhicule du pouvoir. Ici, la couronne est constituée de feuilles vertes, qui représentent le rôle de reine du printemps qui permet à Perséphone de sortir de sa prison sous-terraine six mois sur douze.
Les cornes sur la couronne sont un symbole de la nouvelle force prodiguée à Perséphone par l’esprit vengeur de Tisiphone. Les deux esprits réunis en un seul créent un équilibre qui produit un objet plein de puissance.
➡️ Pour découvrir le processus de fabrication de cette pièce, c’est par ici :
LA PORTE DES ENFERS

La collection de février ne contient pas de pièces réservées à Hadès, seule la pièce “rêve d’Hadès” lui fait référence mais aucune d’entre elles ne le représente.
C’est un choix de ma part, car malgré le fait qu’il soit un protagoniste important dans la légende de Perséphone, Hadès reste celui qui l’a enlevée et privée de sa liberté.
Cependant, je souhaitais tout de même ajouter une pièce plus sombre à cette belle collection pleine de féminité, pour maintenir un certain équilibre et rappeler la noirceur de cette histoire.
Ainsi est née l’idée de créer cette boîte en forme de grimoire, dont la couverture est ornée d’une représentation de la porte de la prison de Perséphone: La Porte des Enfers.
Sans couleurs, et rehaussée uniquement de quelques reflets métalliques, c’est une pièce sombre et pleine de détails, avec ses racines énormes qui courent le long des bordures de la porte comme des mains qui pourraient attraper quiconque tenterait de passer, dans un sens ou dans l’autre.
➡️ Pour découvrir le processus de fabrication de cette pièce, c’est par ici :
J’espère que ces deux pièces vous plairont, et je vous souhaite une excellente semaine !
Thalie